Journal France 2 du 21 mars 2006 - complément d'information

Message de l'ADFI des Yvelines en réponse au journal de 20H de France 2 le 21 mars 2006

Contrairement à ce qui a été dit, il y a des exigences financières dans cette église : un membre croyant et pratiquant, qui désire accomplir au temple les rites prônés par l'église pour son salut, doit obtenir une recommandation des autorités qui reconnaissent ainsi qu'il est un mormon "digne". Les autorités exercent un contrôle sur l'ensemble de la vie des fidèles et, pour obtenir cette "recommandation", le fidèle mormon doit avoir un comportement conforme aux directives de l'église, ce qui comprend le paiement de la dîme (10% de tous les revenus). Une enquête du journal Les Echos (8/2/2002) estime à environ 4 milliards de dollars les revenus annuels nets impôts.

Même le bénévolat s'exerce dans le cadre de programmes patronnés par l'église. Il n'est pas question de mettre en doute la générosité des individus, mais l'église ne cache pas qu'elle trouve aussi là un moyen de mettre en avant une image désintéressée…et de se faire des relations auprès de certains dirigeants :

Extrait du site http://www.eglisedejesuschrist.fr/main.php?p=144 (site internet français de l'Eglise de JC des Saints des Derniers Jours)

L'un des programmes de service à la collectivité a vu le jour au Brésil, il y a quelques années. Ce programme "Mains Serviables", avec ses gilets au logo de couleur que portent les participants, s'est non seulement révélé être un excellent moyen pour les membres et leurs voisins de rendre service à la collectivité, mais aussi très utile pour établir des relations de confiance avec les dirigeants du gouvernement et de la collectivité et mieux faire connaître leur volonté de servir leur prochain.
S'associant à "la semaine bleue" du 15 au 22 octobre, organisée par le Comité National des retraités et des personnes âgées, 39 paroisses ont fait oeuvre de précurseurs de ce programme dans notre pays, en faisant don de plus de 2000 heures de service.

Fin de l'extrait

L'embrigadement des enfants et des adolescents : ils ont, certes, des loisirs mais ceux-ci se déroulent au sein de l'église et ils ne sont pas éduqués à développer l'ouverture sociale…sauf pour attirer de nouveaux membres (par exemple en organisant des rencontres sportives).

Le prosélytisme se fait en partie sur la voie publique et par le porte-à-porte des missionnaires ; mais ceux-ci n'hésitent pas aussi à proposer des cours de conversation anglaise qui ne sont qu'une manière détournée de parler de leur religion et de faire connaître leurs brochures, leurs livres et le plan de Dieu sur les hommes. Les missionnaires proposent aussi parfois leurs services à des associations humanitaires ou encore à des services sociaux.