L'information qui semblait sans réel importance intéresse fortement les médias, preuve que l'évènement de l'éventuelle arrivée des Mormons dans notre commune aurait du être portée à la connaissance des habitants de manière plus explicite.
Le Parisien (articles hier et aujourd'hui), France Info (reportage et interviews), Europe1 (interview du président de l'association Villepreux Autrement), France 3 (prise de contact) et les autres regardent avec une attention particulière l'avancée de cette affaire. Il est vrai qu'affirmer que "la solution des Mormons semble la moindre préjudiciable pour le développement de la ville et pour les habitants" puisse les interpeller. Certaines décisions doivent être discutées avec les habitants.
Mme Catherine Picard, présidente de l'ADFI et conseillère régionale de la région Haute-Normandie nous a confirmé aujourd'hui le côté inquiétant pour la population de l'arrivée de l'Eglise des Mormons.
Dans une ville comme la notre, il est normal que la venue de ce mouvement pour ériger l'unique temple présent en France, conduise à des interrogations légitimes. Villepreux a besoin de se développer et de rattraper son retard face aux villes des Clayes-sous-Bois et de Plaisir, mais pas à n'importe quel prix.
Extrait de l'article du Parisien du 6 mars 2006 par Mme Véronique Beaugrand
L’évènement : L’arrivée des mormons inquiète les habitants
Après la révélation dans nos colonnes, hier, de la possible installation d'un temple mormon à Villepreux, les réactions ne se sont pas fait attendre.
Croisée hier matin dans le centre-ville, Claudine, une retraitée installée à Villepreux depuis plusieurs décennies, n'en revient pas : « Les ormons à Villepreux, au domaine Clérico ? interroge-t-elle. Avec un temple pour les mariages ? » Serge, un père de famille, voit d'un très mauvais oeil la venue dans sa commune des adeptes de l'Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours. « Pour moi, les mormons, c'est une secte ! estime-t-il, sans retenue. Et je n'ai pas envie que ma ville accueille un temple. Qui nous dit qu'il ne sera pas comme celui du Mandarom ? Le risque est que plus personne ne veuille venir ici. » « Je suis contre
les sectes, renchérit Claudine. Ces gens vivent en vase clos et créent une sorte de ghetto. Et même s'ils ne sont pas agressifs, leur passivité me dérange. En plus, cela risque d'attirer dans notre ville tous les adeptes. C'est vraiment n'importe quoi. »
Le projet est suspendu à l'approbation de l'architecte des Bâtiments de France
D'autres demeurent indifférents à la nouvelle. « Ils peuvent s'installer où ils veulent partir du moment où ils nous laissent tranquilles. Franchement, cela m'est complètement égal, confie David. Je n'ai rien contre eux. Pour moi, c'est une Eglise comme une autre. »
Déjà contesté, le projet d'implantation des mormons à Villepreux semble pourtant bien avancé. Les fidèles de cette Eglise sont en passe d'acquérir le domaine de la famille Clérico - propriétaire notamment du Lido -, soit un tiers de la superficie de la commune. Ils ont déjà signé une promesse de vente avec la mairie. Sur une partie des 400 ha du domaine, composé pour l'essentiel de terres agricoles, ils souhaitent édifier un temple. Une première en France.
« Aujourd'hui, pour nous marier nous devons nous rendre à l'étranger, explique un fidèle sous couvert de l'anonymat. En France, nous n'avons pas encore de temple. » «Mais pour l'heure, ce projet n'en est qu'à ses balbutiements », tempère l'adepte, qui redoute déjà l'hostilité des habitants.
« Cette solution me semble la moins préjudiciable à l'environnement, au développement de la ville et à ses habitants », estime Michèle Vallaidon, la maire PS de Villepreux. Un avis qui est loin d'être partagé par tous. « Un temple mormon chez nous, on aura tout vu. A-t-on vraiment besoin de cela pour se marier ? J'espère bien que l'architecte des Bâtiments de France va empêcher ce projet », confie une habitante.
Situées dans la perspective du château de Versailles, les rares surfaces qui restent à bâtir doivent être en effet soumises à l'examen de l'architecte des Bâtiments de France. Les mormons le savent bien. Ils ont assorti leur proposition d'achat d'une condition suspensive. Si jamais ils n'obtenaient pas l'accord du ministère de la Culture, ils pourraient simplement renoncer.
Le témoin du jour : Stéphane Mirambeau, président de l'association Villepreux Autrement
Il est le premier à s'être inquiété. Sur son site Internet, Stéphane Mirambeau, président de l'association politique Villepreux Autrement fait part de ses craintes. Et depuis hier, il tracte dans les boîtes aux lettres pour informer la population de l'éventuelle implantation des mormons à Villepreux. « J'ai vraiment le sentiment qu'ils vont prendre possession de la ville, s'inquiète-t-il. Faire l'acquisition d'un domaine de 400 ha, soit un tiers de la superficie de la commune, n'est pas anodin. Une telle implantation, si elle se réalise, aura forcément un impact sur la ville. J'estime le sujet suffisamment grave pour que les habitants soit informés. Même si cette Eglise est actuellement banalisée, elle demeure, pour moi, un mouvement sectaire. Je crains le prosélytisme. Par ailleurs, je pense que l'image de la ville va en pâtir. Cela risque de faire l'effet d'un repoussoir à l'arrivée de nouveaux habitants et de nouvelles entreprises. »
Le Parisien (articles hier et aujourd'hui), France Info (reportage et interviews), Europe1 (interview du président de l'association Villepreux Autrement), France 3 (prise de contact) et les autres regardent avec une attention particulière l'avancée de cette affaire. Il est vrai qu'affirmer que "la solution des Mormons semble la moindre préjudiciable pour le développement de la ville et pour les habitants" puisse les interpeller. Certaines décisions doivent être discutées avec les habitants.
Mme Catherine Picard, présidente de l'ADFI et conseillère régionale de la région Haute-Normandie nous a confirmé aujourd'hui le côté inquiétant pour la population de l'arrivée de l'Eglise des Mormons.
Dans une ville comme la notre, il est normal que la venue de ce mouvement pour ériger l'unique temple présent en France, conduise à des interrogations légitimes. Villepreux a besoin de se développer et de rattraper son retard face aux villes des Clayes-sous-Bois et de Plaisir, mais pas à n'importe quel prix.
Extrait de l'article du Parisien du 6 mars 2006 par Mme Véronique Beaugrand
L’évènement : L’arrivée des mormons inquiète les habitants
Après la révélation dans nos colonnes, hier, de la possible installation d'un temple mormon à Villepreux, les réactions ne se sont pas fait attendre.
Croisée hier matin dans le centre-ville, Claudine, une retraitée installée à Villepreux depuis plusieurs décennies, n'en revient pas : « Les ormons à Villepreux, au domaine Clérico ? interroge-t-elle. Avec un temple pour les mariages ? » Serge, un père de famille, voit d'un très mauvais oeil la venue dans sa commune des adeptes de l'Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours. « Pour moi, les mormons, c'est une secte ! estime-t-il, sans retenue. Et je n'ai pas envie que ma ville accueille un temple. Qui nous dit qu'il ne sera pas comme celui du Mandarom ? Le risque est que plus personne ne veuille venir ici. » « Je suis contre
les sectes, renchérit Claudine. Ces gens vivent en vase clos et créent une sorte de ghetto. Et même s'ils ne sont pas agressifs, leur passivité me dérange. En plus, cela risque d'attirer dans notre ville tous les adeptes. C'est vraiment n'importe quoi. »
Le projet est suspendu à l'approbation de l'architecte des Bâtiments de France
D'autres demeurent indifférents à la nouvelle. « Ils peuvent s'installer où ils veulent partir du moment où ils nous laissent tranquilles. Franchement, cela m'est complètement égal, confie David. Je n'ai rien contre eux. Pour moi, c'est une Eglise comme une autre. »
Déjà contesté, le projet d'implantation des mormons à Villepreux semble pourtant bien avancé. Les fidèles de cette Eglise sont en passe d'acquérir le domaine de la famille Clérico - propriétaire notamment du Lido -, soit un tiers de la superficie de la commune. Ils ont déjà signé une promesse de vente avec la mairie. Sur une partie des 400 ha du domaine, composé pour l'essentiel de terres agricoles, ils souhaitent édifier un temple. Une première en France.
« Aujourd'hui, pour nous marier nous devons nous rendre à l'étranger, explique un fidèle sous couvert de l'anonymat. En France, nous n'avons pas encore de temple. » «Mais pour l'heure, ce projet n'en est qu'à ses balbutiements », tempère l'adepte, qui redoute déjà l'hostilité des habitants.
« Cette solution me semble la moins préjudiciable à l'environnement, au développement de la ville et à ses habitants », estime Michèle Vallaidon, la maire PS de Villepreux. Un avis qui est loin d'être partagé par tous. « Un temple mormon chez nous, on aura tout vu. A-t-on vraiment besoin de cela pour se marier ? J'espère bien que l'architecte des Bâtiments de France va empêcher ce projet », confie une habitante.
Situées dans la perspective du château de Versailles, les rares surfaces qui restent à bâtir doivent être en effet soumises à l'examen de l'architecte des Bâtiments de France. Les mormons le savent bien. Ils ont assorti leur proposition d'achat d'une condition suspensive. Si jamais ils n'obtenaient pas l'accord du ministère de la Culture, ils pourraient simplement renoncer.
Le témoin du jour : Stéphane Mirambeau, président de l'association Villepreux Autrement
Il est le premier à s'être inquiété. Sur son site Internet, Stéphane Mirambeau, président de l'association politique Villepreux Autrement fait part de ses craintes. Et depuis hier, il tracte dans les boîtes aux lettres pour informer la population de l'éventuelle implantation des mormons à Villepreux. « J'ai vraiment le sentiment qu'ils vont prendre possession de la ville, s'inquiète-t-il. Faire l'acquisition d'un domaine de 400 ha, soit un tiers de la superficie de la commune, n'est pas anodin. Une telle implantation, si elle se réalise, aura forcément un impact sur la ville. J'estime le sujet suffisamment grave pour que les habitants soit informés. Même si cette Eglise est actuellement banalisée, elle demeure, pour moi, un mouvement sectaire. Je crains le prosélytisme. Par ailleurs, je pense que l'image de la ville va en pâtir. Cela risque de faire l'effet d'un repoussoir à l'arrivée de nouveaux habitants et de nouvelles entreprises. »
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